Escalier Suspendu
Escalier Suspendu
J’ai relevé le défi d’installer un escalier suspendu dans un espace assez exigu afin d’aller chercher cette hauteur et profiter de ce volume en créant une mezzanine dont l’accès était contraint par des voisins de part et d’autre à l’étage.
Nous avons dû jongler avec le peu d’espace restant régi par le puit de lumière en adossant ces marches à une poutre, en s’accrochant aux différents volumes crées afin d’escalader l’espace un pas après l’autre…
D'un pas japonais
Un escalier peut être considéré simplement comme un élément de connexion entre deux niveaux différents. Le travail sur cet escalier-là est tout autre et défend un autre point de vue. Car outre sa fonction principale, sa matière, j’ai voulu raconter ici l’histoire d’une structure spatiale. J’ai considéré cet élément comme une architecture à part entière qui se dessine dans la manière dont nous allons l’emprunter. Au-delà d’un simple manque d’espace, cet escalier répond à un lieu, à une ascension, à un esprit japonisant, en étant à la fois compact et léger. Marches, contre-marches et garde-corps s’entremêlent. Des pointes végétales s’y adossent telles des dentelles qui viennent se poser délicatement pour l’habiller, le renforcer et accompagner les mouvements des pas qui montent et qui descendent.
Tout en rondeur
Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Ut elit tellus, luctus nec ullamcorper mattis, pulvinar dapibus leo.
Escalier Dansant
A travers ce projet, j’ai voulu raconter l’histoire d’une structure spatiale, ou comment deux rampes entrelacées retranscrivent un mouvement spatial animant un espace confiné. Cette conception m’a amené à voir au-delà du possible, en libérant mon esprit de la fonction principale que représente l’escalier afin de porter un nouveau regard sur cet élément architectural dansant. Toutes les fois où nous empruntons l’escalier avons-nous réellement danser ?
Il est vrai que nous avançons seul ou à deux dans un escalier, mais au final, diverses options peuvent accompagner cette action somme toute banale. Ici, pour qu’escalier et garde corps ne fassent qu’un, la construction de cette architecture à petite échelle, a été développée en étroite collaboration avec l’agence d’ingénierie «Werkraum». Le travail d’assemblage et de soudage de plusieurs pièces uniques en fer plat coupés au laser et huilés, a été réalisé sur place.
J’ai désiré me détacher du dessin classique d’un escalier afin d’imaginer, une fonction, un mouvement et une idée pour les escaliers de ce projet de bureaux. Escalier et garde-corps ne peuvent-ils pas s’entremêlaient ? Fonctionnalité et désir ne peuvent-ils pas se croiser ? Ce sont toutes ces questions qui ont laissé place à ma proposition.
Garde Corps Valsant
Etre inspirée par la forme d’une toiture en pente et son sens, oui c’est possible ! Tel un trompe l’œil, j’ai réfléchi à l’équilibre entre l’espace au-dessus du garde-corps et la pente. J’ai inventé un dialogue entre ces deux limites. Ainsi cette toiture est venue effleurer et caresser les bouts des doigts de cet instrument en bois, inspiré de l’orgue d’une église.
Ce mouvement cadre et parsème une vision ici et là à travers ces verticales et permet également aux habitants d’apprécier le volume et la hauteur de leur pièce de vie depuis la mezzanine. J’ai désiré leur offrir aussi la possibilité d’utiliser les interstices pour intercaler des livres. Voilà à quoi sert ce garde-corps valsant.